Victorieux par 254 voix sur les 484 exprimées, Richard Ferrand est le nouveau président de l’Assemblée Nationale. Face à lui 3 femmes qui, rassemblées, ont cumulées 143 voix.
Tout était réuni pour qu’une femme prenne pour la première fois le perchoir : 3 candidates, des soutiens féministes influents, et un matraquage sans précédent par nos médias nationaux, usant tantôt de titres racoleurs tantôt de féminisme opportuniste. Au point d’avoir cette scène surréaliste teintée d’ironie dans laquelle Ferrand s’excuse de ne pas être une femme au soir de sa victoire…
Et suite à cette victoire, les petites réflexions n’ont pas manquées ! Ah l’Assemblée… ce parlement sexiste, masculiniste et vieux monde. Pourtant, la victoire de Ferrand est celle du féminisme ! Le féminisme naturel et légitime, non celui victimaire. En effet, quoi de plus discriminatoire que de mettre une femme au Perchoir uniquement parce que c’est une femme ? Peu importe ses convictions, ses principes et sa personnalité. C’est une femme donc elle doit être élue. Ou comment, finalement, le néo-féminisme réduit lui-même la femme à la condition d’objet…